À propos

Anthony Palliser est né en 1949 d’une mère belge et d’un père anglais. Il fait ses études en Angleterre et est diplomé d’Oxford. Il passe un an à L’Académie des Beaux Arts de Rome. Il apprend la gravure avec S.W. Hayter puis avec Aldo Crommelynck. En 1970 Il s’installe à Paris. Il expose à Londres,  Paris, Bruxelles, Rome, Dublin, New York et Atlanta.

Toujours fasciné par le visage humain, il  consacre une partie de son oeuvre aux portraits. Outre les personnages anonymes reflétant les divers caractères d’une « comédie humaine » il réalise celui de Graham Greene- acquis et exposé par la National Portrait Gallery à Londres- ainsi que ceux de Charlotte Rampling, John Hurt, Pamela Harriman, Jean Baudrillard etc…qui se trouvent aujourd’hui dans d’importantes collections privées. Pour une exposition en 1996 au Lincoln Center de New York, il s’est plongé dans l’univers du spectacle, des comédiens et des danseurs. En 2000 il expose à la gallerie Thomas Gibson à Londres une serie de 24 toiles autour du theme de l’individu détaché sur le fond du ciel et du parc de « Primrose Hill ». En 2001 il réalise une immense toile qui sert de décor pour la production de « Bérénice » avec Kristin Scott Thomas, mis en scène par Lambert Wilson. Parmi ses portraits récents figurent ceux du baron Guy de Rothschild et des metteurs en scène James Ivory et John Boorman. Il travaille en ce moment sur deux toiles représentant le grand poète irlandais Seamus Heaney, prix Nobel de litérature.

Un livre sur l’ensemble de son œuvre est paru aux Editions du Regard en Février 2005.

En Octobre 2008, une exposition au Jepson Center, le nouveau musée d’Art Contemporain de Savannah aux Etats-Unis, eut un grand succès critique.

Palliser travaille depuis plus de sept ans à une suite de grandes toiles de têtes. Il a demandé à des amis de poser, choisis tant par la diversité de leurs apparences physique que par l’émotion qui s’en dégage. Certains visages sont connus, d’autres non. L’ambition est de dépasser le portrait et qu’il ne reste que la peinture. Leur grande taille (162 x 130cms) permet de travailler d’une façon plus lachée, par des applats de matière sans souçi du détail. 14 d’entr’elles, ainsi que la « Pieta » de 2003, ont été exposées à L’Espace Paul Ricard à Paris en février 2005, au moment de la parution d’une monographie sur son oeuvre aux éditions du Regard.

Trois d’entre elles ont fait partie de l’exposition inaugurale de l’espace Eléphant Paname à Paris du 13 Septembre au  4 Novembre 2012.

«Les peintures de Palliser tendent vers un romantisme sensuel, érotique, que l’on retrouve peu dans la peinture contemporaine, Anglaise ou autre. Ce n’est pas tellement qu’il s’est gardé de suivre les divers courants contemporains des deux dernières décennies mais plutôt qu’il a conservé une espèce de foi esthétique dont les principes supposent une croyance dans la matérialité des mystères.» Frederic Tuten

«Les natures mortes de Palliser ne ressemblent à aucune dont j’ai le souvenir… J’ai l’impression qu’un portrait peint par lui ne sera rarement qu’un portrait. Ce sera une peinture contenant un portrait.» Graham Greene

«Il y a un sentiment des objets sacrés dans les toiles d’Anthony Palliser que l’on retrouve autant dans ses portraits et ses personnages que dans ses natures mortes.» Stephen Spender